Jean-François Tatard, Jeff pour les intimes, n’est pas homme à lâcher comme ça. Il connaît le prix à payer pour être le meilleur. Ce cycliste double champion de France corpo nous le dit : « La préparation est primordiale, c’est elle qui vous fait tenir quand les autres craquent. » Quand on l’interroge sur les détails de ses préparatifs, il répond : « Je suis horrible, j’ai plein de TOC, si je vous les raconte vous allez me prendre pour un psychopathe ! » Que fait-il par exemple? « La veille, je tonds ma pelouse, je nettoie ma voiture, je remplis mon frigo… comme ça j’ai l’esprit libre le jour de la compétition. » Il poursuit, en nous expliquant qu’avant chaque épreuve, il se prépare toujours le même petit déjeuner : gâteau énergie Apurna, fruits, eau…
Dans son besoin de contrôle, il a aussi imaginé un système d’entraînement totalement atypique qui s’inspire de la méthodologie d’entraînement en course à pied (l’athlète est aussi marathonien). « Je la trouvais mieux élaborée, ne laissant pas de place au hasard. » Ainsi, les séances de VMA (Vitesse Maximale Aérobie) qu’il pratiquait en running, il les a transformées en PMA (Puissance Maximale Aérobie) pour le vélo. « Je n’accumule pas des centaines de kilomètres comme beaucoup de coureurs. J’ai établi un programme très personnel. » Sa semaine type : le lundi, récupération cool sur la route. Le mardi, séance home trainer dans le garage, 20 à 30 minutes à haute intensité.
« Je roule entre 50 et 55 km/h pendant 1,2 ou 3 minutes. Ensuite, je récupère 3 minutes et je repars à fond. J’ai les poumons en feu ! » Le mercredi, 3 ou 4 heures de vélo. « Je roule à 30km/h maximum, je ne monte pas dans les tours. » Le jeudi, course à pied tranquille. Le vendredi, home trainer toujours au garage. « Je roule 20 à 30 minutes à 80% de ma PMA, en fractionné, 8, 10, puis 6 minutes, c’est suffisant. Je suis à 49 km/h comme quand j’attaque pour sortir du peloton. » Le samedi, balade en vélo sur le petit plateau. « Je fais tourner les jambes, je vérifie le matériel, je mets de belles jantes carbone hautes. Je ne brûle pas d’énergie. » Enfin, le dimanche, c’est la course.
Pour ce curieux polymorphe, la nutrition est aussi un champ d’expérimentation :
par contre je consomme des graisses : huile d’olive, avocats, et aussi des légumineuses comme les lentilles, les pois chiches. » Comment s’alimente-t-il sur les courses ? « Avant, je prends des boissons d’hydratation isotoniques Apurna. Durant la course, avec les efforts intenses, j’ai du mal à manger du solide : les gels sont parfaits pour moi. Enfin, les boissons de récupération prêtes à l’emploi sont idéales après l’effort. » Coureur cycliste, coureur à pied, Jeff a encore plein de rêves dans la tête et dans les jambes.
A travers différents témoignages, Apurna part à la rencontre de sportifs professionnels et amateurs qui considèrent que leur nutrition est aussi une discipline. Découvrez leur histoire…