Scotcher ses lanières de casque pour les rigidifier et ainsi gagner du temps pour les mettre, voilà une des idées que Benoît Nicolas a eue pour améliorer ses performances. Benoît, c’est un peu le MacGyver du Duathlon. Il lui suffit d’un tournevis et d’un rouleau de ruban adhésif pour construire le vélo du futur. « Oui, j’aime bien bricoler. Par exemple, j’ai deux gourdes sur le cadre de mon vélo : l’une contient de l’eau, et l’autre, je l’ai découpée de manière à pouvoir y placer mes barres énergétiques Apurna que je coince avec de la mousse. »
Quand on lui demande quelles sont ses autres fabrications « maison », il répond : « Je scotche les languettes de mes chaussures, comme ça, elles ne sont pas recourbées à l’intérieur de mes pompes quand je dois les enfiler à toute vitesse avant d’aller courir. » Et ce côté « control freak » chez Benoît, jusqu’où va-t-il ? « Je vérifie le matériel 10 ou 15 fois avant l’épreuve. Je contrôle les pneus, les chambres à air, la barre de selle. J’écarte mes étriers de freins au maximum, pour que je sois sûr qu’ils ne frottent pas sur les roues pendant la course. Si je me plante, il n’y a pas de voiture suiveuse. »
Il a aussi fait des études posturales afin d’utiliser un mini prolongateur de guidon et adopter une position plus allongée sur l’engin, comme pour une course contre la montre. « Je cours tous les jours et je roule 5 à 7 fois par semaine selon les périodes. Je totalise par semaine 100 kilomètres à pied, et entre 350 à 400 kilomètres à vélo. »Quelle est la longévité du matériel quand on le soumet à des entraînements aussi intenses ? « Je change de chaîne de vélo tous les 3000 kilomètres et de paires de chaussures tous les deux mois. ».
Et le jour d’une compétition, comment s’alimente-t-il ?
Je prends du pain complet, du gâteau énergétique Apurna, et du jus d’orange. Ensuite, des barres hyperprotéinées jusqu’à 1 ou 2h avant le départ. » Et après la course ? « Toujours des boissons de récupération Apurna, c’est parfait. » Quand on demande au champion du monde de Duathlon 2014 s’il a d’autres passions, il répond en souriant : « Je joue de la guitare et de la batterie dans des groupes de rock alternatif à Brest, notre but c’est de faire un maximum de bruit ! » En tout cas, en duathlon, Benoît l’athlète n’a pas fini de faire du bruit.
A travers différents témoignages, Apurna part à la rencontre de sportifs professionnels et amateurs qui considèrent que leur nutrition est aussi une discipline. Découvrez leur histoire…